Un roman attachant
Le résume :
L'histoire se passe en Ecosse, dans les années 1970. Effie, diminutif de Euphémie, se trouve avec Nora, sa mère, sur une île, triste reliquat de la famille Stuart-Murray, leur famille.
Effie s'emploie à raconter à sa mère sa vie estudiantine, une vie qui pourrait être banale si l'on n'était pas dans les années 70, années où le haschisch était l'ingrédient de base de toute bonne soirée d'étudiants. Il faut dire que les camarades d'Effie sont assez étranges et qu'ils n'ont cependant rien à envier à la faune professorale qui hante cette université.
Ce sont tous des "lettreux" puisque le but premier de ces étudiants et de ces professeurs semble être d'étudier la littérature et d'écrire des romans. D'ailleurs, Effie écrit un roman policier qui vient se greffer dans les deux autres récits.
Deux récits, car Nora écoute l'histoire de sa fille, tout en racontant à dose homéopathique la saga familiale des Stuart-Murray. Ce deuxième récit, qui a une importance cruciale, révélera bien des mystères, bien des souffrances.
Mon opinion :
D'abord, je dois dire que j'ai vraiment dégusté ce livre. Il est bizarre, déconcertant, et même complètement déjanté, mais on ne s'ennuie pas une seconde. Enfin, je ne me suis pas ennuyée.
Ce n'est pas tant l'histoire, ou plutôt les trois histoires, qui sont prenantes, que le style très particulier de Kate Atkinson. Si vous la connaissez un peu, vous savez qu'elle manie un humour incisif et toujours décapant. Rien de mièvre chez cette dame, au contraire. On sourit, on rit et on se dit qu'elle est un peu bizarre, mais on est séduit.
Quant aux trois récits (le récit de Nora, celui de la vie d'étudiante d'Effie, le roman policier qu'elle écrit), je peux dire qu'au début, on peut être un peu déconcerté car l'auteur oblige le lecteur à les lire de façon simultanée. Comprenez par là qu'elle passe de l'un à l'autre continuellement. Mais elle utilise trois polices différentes pour ces trois récits, ce qui facilite la lecture. On ne mélange pas les trois histoires. Ceci dit, les trois récits ne sont pas indépendants: il y a de mystérieux liens qui les unissent, mais je ne peux pas en dire plus....
Intrigant.
RépondreSupprimerLe chien de la couverture a-t-il un rôle? ;)
Carabas
Sans doute, mais j'avoue ne plus me souvenir du chien.
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