samedi 4 mars 2017

La Forêt d'Iscambe - Christian Charrière

Si vous aimez les mystérieuses forêts et les romans post-apocalyptiques....


Le résumé :

La Terre a subi un cataclysme, il y a de cela bien des années. Combien d'années ? On ne sait pas vraiment. Des bombes à neutrons ont sans doute, du moins c'est ce qui se dit, tout dévasté et fait disparaître les Anciens, comprenons les Hommes. 
Ainsi, l'humanité a régressé et la France est presque entièrement recouverte par une immense et mystérieuse forêt, la Forêt d'Iscambe, une forêt un peu rude qui fait peur au clan de It'van. Mais pas à It'van qui a vingt deux ans et qui rêve de pénétrer les mystères de la belle forêt qui semble d'ailleurs l'appeler et communiquer avec lui. 
Deux hommes vont précipiter le grand périple: deux laineux venus de Marseille et poursuivis par des blagoulets qui vont entraîner It'van à leur suite dans un voyage à la fois terrifiant et formateur. 

Mon opinion :
D'abord, je dois dire que j'adore les récits qui se passent dans des forêts un peu étranges, comme la forêt des Mythagos dont je vous parlerai peut-être un jour. Et la forêt d'Iscambe, de ce côté-là, répondait à tous mes vœux. 
C'est une de ces forêts primaires qui semblent avoir existé depuis l'aube des temps, une forêt peuplée de créatures à la fois atroces et merveilleuses que je vous laisse le plaisir de découvrir. 
Voilà pour l'aspect agréable du roman. 
Ce que j'ai moins aimé, c'est l'humour de l'auteur. Eh oui, monsieur Charrière a un humour bien à lui, et j'avoue que je n'adhère pas vraiment....C'est ainsi qu'il jette de-ci de-là un vers de Baudelaire, une référence philosophique, un clin d'œil politique. Je vous laisse découvrir.... Je dois dire que cet humour m'a semblé...indigeste. Et que dire de quelques passages on ne peut plus étranges, liés, par exemple à telle habitude de soupeser les seins des dames quand on les rencontre pour la première fois, ou à ces curieux choupins hermaphrodites et...euh...obsédés, ou encore à ce curieux ogre également un tantinet (doux euphémisme) pervers et qui m'a légèrement (encore un euphémisme) mis le cœur au bord des lèvres. 
Enfin, je vais terminer sur un point positif: si vous avez aimé les célèbres fourmis de Bernard Werber, de son roman éponyme, vous constaterez qu'elles sont certainement les petites cousines, ou plutôt les ancêtres de celles de la forêt d'Iscambe. Il y a aussi des termites....et d'autres petites bêtes...J'ai d’ailleurs bien aimé cet aspect du roman, enfin, ses créatures, surtout. 

Pour conclure, je dirai que c'est un roman plaisant, même si je me suis parfois surprise à compter le nombre de pages qu'il me restait et même si la fin m'a semblé un peu "expédiée" par un auteur qui semblait aussi las que moi.

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