Un thriller mâtiné de fantastique
Résumé :
Une famille, la famille Henderson. Elle semble
heureuse. Elle vit dans une belle maison non loin d'une forêt, au bord d'un
lac, le lac Murdo Pond, dans l’État de Washington. Un après-midi de fin d’été,
John, le père, un avocat, s'inquiète soudain : " Où est Scott ? ".
Scott est leur petit garçon de quatre ans et il a échappé à leur vigilance.
Carol, son épouse, est lasse car le petit Tyler qu'elle a dans les bras ne fait
pas encore ses nuits. Elle non plus ne sait pas où est Scott.
Quelques instants plus tard, Scott est retrouvé indemne au bord du lac. Indemne
mais étrange : il a sur le visage une expression qu'on ne lui a jamais vue et il
ne semble plus reconnaître ses parents. Puis il hurle : " Cours, papa,
cours! " et il meurt. Sans aucune cause connue.
Trois ans plus tard on retrouve John dans l'Oregon, au bord de la mer: il est
serveur, divorcé et détaché de tout. Il vit au jour le jour dans une maison
prêtée par une vague relation. Il ne connait pratiquement pas son fils Tyler
qu'il ne voit jamais et n'a pas gardé de contact avec sa famille.
Une nuit, il reçoit un mail mystérieux d'une inconnue : "Je sais ce qui est
arrivé." Six petits mots qui vont le renvoyer dans l'état de Washington,
dans la ville qu'il connait trop bien, celle qu'il a quittée après la mort de
son fils.
Que se passe-t-il donc à Black Ridge ? Qui est Ellen Robertson et qu'a-t-elle
en commun avec John et son défunt fils ? Quels sont ces inconnus qui
persécutent Caroll, l'ex-épouse de John ? Et surtout qui hante cette sombre
forêt?
Quelle que soit l'issue de cette histoire, souvenez-vous : "On récolte ce
que l’on sème, c’est bien connu."
Mon opinion :
J'ai vraiment adoré ce thriller mâtiné de fantastique. Il est, comme tous les
romans de Michael Marshall, particulièrement bizarre, envoûtant et n'a rien à
voir avec les thrillers traditionnels. Parce que c'est un thriller, sans nul
doute qui laisse la part belle à l'horreur mais qui ouvre également d'autres
portes, un peu comme la trilogie de l'auteur, Les hommes de
paille.
Ainsi Les vents mauvais se lit d'une traite. On ne se laisse
pas distraire car on n'en a pas le temps. Le rythme est rapide, les péripéties
sont abondantes et toujours bien annoncées par une petite phrase incisive en
fin de chapitre. Les personnages sont à l'image du roman: intrigants.
Intrigants et ambivalents. On ne peut se fier à personne, à part peut-être à
John, et encore...
Le roman multiplie les points de vue: c'est tantôt un récit à la première
personne où les événements défilent à travers le regard de John, tantôt un
point de vue différent lorsque ce sont les personnages secondaires qui prennent
le relais. Sans rien expliquer, d'ailleurs. C'est bien simple, je vous mets au
défit d'interrompre votre lecture avant la fin !
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