jeudi 13 avril 2017

Magic Cottage - James Herbert

Un roman sympa


Propriété de charme. Cottage, situation isolée bordure forêt, travaux à prévoir mais exc . potentiel. 2 chambres, salon, cuisine, sdb, 2 500 m² de jardin. Faire proposition. Cantrip 612.

Telle est l'annonce à laquelle Midge et Mike, jeune couple londonien, vont répondre. Épris de nature et de calme, elle, illustratrice pour enfant et lui, musicien de studio, ils vont très vite tomber amoureux de Gramarye, un délicieux cottage anglais situé au fin fond du Hampshire, en bordure d'une forêt profonde.
Tout est magique dans leur nouvelle maison: le cottage un peu délabré lors de la première visite est vite resplendissant de beauté, de lumière, de couleurs. Les animaux qui constituent la faune locale sont surprenants de familiarité: on ne les croirait pas sauvages. Et les voisins ! Que dire des voisins ? Qu'ils sont terriblement sympathiques, agréables et prêts à aider le jeune couple.
Il y aurait bien les circonstances un peu mystérieuses de la mort de la vieille Flora, l'ancienne propriétaire du cottage et aussi les inhabituelles conditions de vente de la maison....Mais tout s'est si bien arrangé ! Tout est parfait.

Vous me croyez ? Hum....Vous auriez tort.Vous croyez à la magie ?
Je parle de la véritable magie, bien sûr, celle avec un « M » majuscule.


Mon opinion :

Au début, je me suis jetée sur ce roman que j'attendais avec impatience.
J'avais déjà lu Le secret de Crickley Hall, Sanctuaire et quelques autres romans du monsieur, donc je connaissais l'auteur. Et puis j'aime assez les histoires de maisons mystérieuses et de forêts profondes. Donc je me délectais par avance de ma lecture.

Mais voilà, j'en attendais tellement trop que le début m'a un peu déçue.
C'est que le roman démarre très lentement et ne nous fait grâce d'aucun détail du voyage dans le Hampshire, de la visite, de la vente, de la réfection du cottage, ni des hésitations de Monsieur, ni de l’enthousiasme de Madame. Les moindres péripéties y passent. On connait même le nombre de tasses de café ou de verres de bière, et même de sandwichs que les héros ingurgitent. Et l'auteur ne nous épargne rien de la vie sentimentale, somme toute charmante mais sans intérêt, du jeune couple.
Dieu que j'ai trouvé cela niais ! Dieu que j'ai pris en grippe les deux héros ! Elle, surtout, qui est le prototype parfait de la gentille jeune fille, charmante, jolie, bien pensante et écolo-bobo...! Mais qu'elle est énervante ! Une vraie caricature de Blanche-Neige !
Et lui !....Un Prince un peu couard, plus enclin à prendre la fuite qu'à défendre la veuve et l'orphelin, sauf quand il y est obligé, bien sûr, et terriblement indulgent vis à vis de la jeune dinde qu'il a pour compagne...
Et que dire de la vision conventionnelle du couple ! Madame cuisine et Monsieur bricole !
J'étais tellement agacée que j'ai failli abandonner la lecture.
Mais il y avait la forêt. Et quelques détails qui me donnaient à penser que ça allait bien finir par démarrer un jour.
Et je n'ai pas été trop déçue. A une petite moitié du roman, ça démarre doucement pour s'emballer de plus en plus vite. Et, finalement, l'idée est bonne. Un peu prévisible, certes, mais assez bien menée.

Donc, allez, j'en conseille la lecture. Ce ne sera pas inoubliable, mais ça vous distraira.

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