mercredi 11 octobre 2017

Le démonologue - Andrew Pyper

Un roman passionnant et original


Le résumé :
David Ullman est enseignant au département de littérature de Columbia, à Manhattan, spécialiste des textes mythologiques et religieux judéo-chrétiens, et pourtant il ne croit pas vraiment en Dieu. Il s'est spécialisé dans l'étude du poème de John Milton, Le Paradis perdu dont le sujet central est le Diable, Satan, l'ange rebelle, plus exactement. C'est donc en sa qualité de spécialiste de Milton, et aussi parce qu'il est considéré comme un éminent démonologue, qu'Ullman  est contacté par une mystérieuse femme qui vient lui donner une invitation et le convier à se rendre à Venise, tous frais payés, pour être le témoin d'un phénomène. Il pourra emmener qui il veut avec lui. 
David Ullman, dont le couple bat de l'aile, et qui a très envie de faire plaisir à sa fille adorée, Tess, décide de s'offrir de petites vacances à Venise avec sa fille. Mauvaise idée. 

Mon opinion :
J'étais un peu en panne de lecture et les romans que je commençais m'ennuyaient prodigieusement. Et puis, j'ai ouvert Le démonologue de Pyper, sans vraiment y croire car je ne connaissais pas l'auteur et j'avais en outre un peu peur de me retrouver dans une de ces histoires tape-à-l’œil et très à la mode de démons, de satanisme and Cie.
Eh bien j'ai été très agréablement surprise et très rapidement, je n'ai plus lâché le roman tant que je ne suis pas arrivée à la fin.
C'est un roman qu'il est assez difficile de présenter sans trop en dire. Disons d'abord que c'est un roman fantastique mais qui ravira aussi les amateurs de polars, du moins je le crois. 
Le héros, David Ullman, va traverser l'Amérique, ou presque, avec une incursion au Canada, car On lui a ravi sa fille. Je ne dirai pas ici qui est ce "On", je vous laisse la surprise. Ce ravissement, pour parler comme Duras, a eu lieu à Venise, dans des circonstances particulièrement dramatiques et étranges. C'est à partir de là que commence la course éperdue de David Ullman et son errance.
Très rapidement le lecteur va douter: a-t-il affaire à une ténébreuse affaire satanique et glauque ou Ullman est-il un pervers complètement "perturbé", comprenez fou. C'est une question que je me suis posée jusqu'à la fin du roman. 
Et le dénouement ne m'a pas déçue, au contraire. 
En fait, ce qui aurait pu être une histoire conventionnelle de disparition d'enfant, se révèle très rapidement être un extraordinaire récit où l'amour paternel et filial, le satanisme, la folie et  aussi l'amitié ont partie liée.
Ajoutez à cela une écriture très énergique qui ne laisse aucun temps mort, et vous passez un excellent moment.
Lisez-le ! Vous ne serez pas déçus. 


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