mardi 21 mars 2017

Les vents mauvais - Michael Marshall


Un thriller mâtiné de fantastique


Résumé : 

Une famille, la famille Henderson. Elle semble heureuse. Elle vit dans une belle maison non loin d'une forêt, au bord d'un lac, le lac Murdo Pond, dans l’État de Washington. Un après-midi de fin d’été, John, le père, un avocat, s'inquiète soudain : " Où est Scott ? ". Scott est leur petit garçon de quatre ans et il a échappé à leur vigilance. Carol, son épouse, est lasse car le petit Tyler qu'elle a dans les bras ne fait pas encore ses nuits. Elle non plus ne sait pas où est Scott. 
Quelques instants plus tard, Scott est retrouvé indemne au bord du lac. Indemne mais étrange : il a sur le visage une expression qu'on ne lui a jamais vue et il ne semble plus reconnaître ses parents. Puis il hurle : " Cours, papa, cours! " et il meurt. Sans aucune cause connue. 
Trois ans plus tard on retrouve John dans l'Oregon, au bord de la mer: il est serveur, divorcé et détaché de tout. Il vit au jour le jour dans une maison prêtée par une vague relation. Il ne connait pratiquement pas son fils Tyler qu'il ne voit jamais et n'a pas gardé de contact avec sa famille. 
Une nuit, il reçoit un mail mystérieux d'une inconnue : "Je sais ce qui est arrivé." Six petits mots qui vont le renvoyer dans l'état de Washington, dans la ville qu'il connait trop bien, celle qu'il a quittée après la mort de son fils. 
Que se passe-t-il donc à Black Ridge ? Qui est Ellen Robertson et qu'a-t-elle en commun avec John et son défunt fils ? Quels sont ces inconnus qui persécutent Caroll, l'ex-épouse de John ? Et surtout qui hante cette sombre forêt? 
Quelle que soit l'issue de cette histoire, souvenez-vous : "On récolte ce que l’on sème, c’est bien connu." 


Mon opinion :

J'ai vraiment adoré ce thriller mâtiné de fantastique. Il est, comme tous les romans de Michael Marshall, particulièrement bizarre, envoûtant et n'a rien à voir avec les thrillers traditionnels. Parce que c'est un thriller, sans nul doute qui laisse la part belle à l'horreur mais qui ouvre également d'autres portes, un peu comme la trilogie de l'auteur, Les hommes de paille. 
Ainsi Les vents mauvais se lit d'une traite. On ne se laisse pas distraire car on n'en a pas le temps. Le rythme est rapide, les péripéties sont abondantes et toujours bien annoncées par une petite phrase incisive en fin de chapitre. Les personnages sont à l'image du roman: intrigants. Intrigants et ambivalents. On ne peut se fier à personne, à part peut-être à John, et encore... 
Le roman multiplie les points de vue: c'est tantôt un récit à la première personne où les événements défilent à travers le regard de John, tantôt un point de vue différent lorsque ce sont les personnages secondaires qui prennent le relais. Sans rien expliquer, d'ailleurs. C'est bien simple, je vous mets au défit d'interrompre votre lecture avant la fin !

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