samedi 4 mars 2017

Le Château - Edward Carey

Un étrange petit roman...



Voilà, je viens de refermer Le Château d’Edward Carey, et je me sens déjà orpheline. C’est le tome 1 d’une trilogie : Les Ferrailleurs.

Le résumé :
L’histoire commence de la plus étrange manière. Imaginez un peu un château, le plus étrange des châteaux, situé sur des montagnes de déchets stockés là par une famille, les Ferrayor (clin d’œil). Cette famille est composée d’une kyrielle d’oncles, de tantes, de cousins, de cousines et même de domestiques, tous parents à des degrés plus ou moins éloignés : ils incarnent le sang des Ferrayor. A leur naissance ils reçoivent tous un cadeau de naissance : un objet qu’ils ne doivent quitter sous aucun prétexte ! Ces objets de naissance peuvent aller de la boîte d’allumettes, en passant par la bonde de vidange, la bouilloire, le dessus de cheminée en marbre, le crachoir (si, si) et j’en passe et des plus bizarres. Mais un jour, la tante Rosamud perd sa poignée de porte, comprenez son objet de naissance. Et il ne faut sous aucun prétexte être séparé de son objet de naissance ! Tout le monde part à la recherche de cette poignée de porte, y compris Clod, notre héros doté d’un don assez spécial. Ajoutez à cela l’arrivée d’une petite orpheline rousse, un peu rebelle, qui va jouer un rôle essentiel dans le roman, et derrière laquelle vous serez bien obligés de cavaler dans ce château gigantesque et baroque de la taille d’un immeuble de sept étages, constitué d’une multitudes de pièces : grenier, salons, chambres, halls, sous-sols innombrables, et qui de surcroît s’est vu enrichir des maisons londoniennes, bâtiments divers, escaliers que la richissime famille Ferrayor a achetés ou récupérés, et accolés au manoir originel, et vous avez un roman complètement déjanté et excentrique qui rappelle un peu les univers absurdes de Brussolo, la poésie en plus.

La bonne nouvelle est qu’il y a une suite. La mauvaise : je ne l'ai pas encore !  

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