samedi 4 mars 2017

Fragment - Warren Fahy

Un autre genre de roman.....




Le résumé :
Imaginez une île qui a échappé à la refonte des continents, il y a 500 millions d'années, et qui a, seule, suivi sa destinée. Cette île, l'île de Henders, du nom du capitaine anglais qui l'a découverte un peu par hasard au 18ème siècle, est isolée par plus de 2250 km d'océan, et ceci dans toutes les directions.....Heureusement ! Parce que, sur cette île, la vie a pris une direction totalement différente de celle que nous connaissons sur notre terre. L'Evolution n'a pas suivi les mêmes chemins. Et un seul mot d'ordre pour les créatures qui la peuplent : Manger !
Aussi lorsqu'une équipe de TV réality fait escale sur cette île, les images qu'elle va envoyer au monde vont faire exploser l'audimat. Mais à quel prix !
Et bien sûr, des scientifiques, des militaires vont entrer dans la danse.....

Mon opinion :
J'ai a-do-ré !
Mais vraiment adoré ! Un grand moment de détente, un grand moment d'aventures. Un très bon roman. Une belle imagination, des idées inédites, de l'action, des sueurs froides, beaucoup d'adrénaline....
Déjà les premiers mots de la 4ème de couverture « L'ile de Henders n'a jamais été explorée » avaient emporté mon adhésion immédiate. Mais le contenu du roman est beaucoup plus sidérant.
Alors je vous le dis tout de suite, ce n'est pas Jurassic Parc. Rien à voir. Oubliez les histoires de dinosaures. Parce que les dinosaures, finalement, ils étaient plutôt sympathiques. De gentils toutous à côtés des créatures de Henders......
Car à Henders, on tue. On tue et on est tué. Il n'y a pas de proies à Henders car tous sont des proies et tous sont des prédateurs. Temps de survie pour les malheureux qui y posent le pied : quelques minutes. Parfois deux heures pour ceux qui sont vraiment chanceux. Enfin, chanceux, c'est vite dit....

Quelques passages pour vous mettre l'eau à la bouche : 
Citation:
L'animal semblait flairer la piste de Zéro. Comme il sautait sur un rocher, en plein soleil, elle vit qu'il avait le poil rouge vif. En fait, il était énorme – il devait faire deux fois la taille d'un tigre du Bengale – et n'avait rien d'un chien.

Citation:
Le sujet est doté de quatre pattes antérieures qui pourraient fonctionner davantage comme des bras, poursuivit Otto. Ces appendices buccaux évoquent les chélicères des arachnides. Ils se terminent par des pinces de couleur blanche et, très curieux....ils émergent d'une large mandibule inférieure formant une bouche qui évoque celle d'un batracien, voire d'un oiseau. La machoire est garnie de longues dents, serrées les unes contre les autres et très pointues. Les dents sont d'une matière dure, gris sombre, très coupantes. La bouche est bordée de lèvres bleu foncé, rétractées vers l'arrière, apparemment susceptibles de venir recouvrir les dents.

Citation:
L'un des tigres phosphorescents, un monstre de la taille d'un 4x4, rayé de stries oranges et roses l'attendait, assis à quelques mètres de lui. 

Citation:
Il avait la trogne d'une créature sortie des pires cauchemars de Jérome Bosch – un monstre des profondeurs avec de gros yeux pédonculés et des lèvres qui semblaient se retrousser comme un sourire sur plusieurs rangées de crocs gris sombres.

Citation:
Comme la créature déplaçait le bout de sa large queue râpeuse pour rester en équilibre sur la vitre courbe, trois rejetons jaillirent d'un orifice qui s'ouvrait dans son flanc et se dispersèrent dans différentes directions. Deux des petits furent bientôt interceptés par des guêpes avant même d'avoir eu le temps de toucher terre et ils tombèrent en se débattant. La caméra de Zéro parvint à suivre l'un d'eux. A sa grande surprise, le jeune rat sortit vanqueur de l'affrontement et dévora gloutonnement la guêpe, quinze secondes à peine après avoir quitté le venre maternel.


Citation:
Un gros animal dont l'allure évoquait celle d'une artémie géante apparut à l'écran, brassant le noir d'encre environnant – et, soudain, ils virent émerger tout un monde de créatures surgies du Cambrien.

Citation:
Quelques branches des deux autres arbres s'inclinèrent, et une créature chatoyante, qui ressemblait à un « shimpanzé », en plus grand, en descendit, suspendue à sa queue comme au bout d'un élastique, pour attraper Andy qui poussa un long hurlement, tandis que la créature l'emportait dans les airs.

Alors vraiment, lisez ce roman. Lisez-le si vous êtes passionnés par les mondes étranges, lisez-le si vous aimez la SF, lisez-le si vous aimez être étonnés, avoir peur, lisez-le si vous aimez l'aventure. Débarquez sur cette île : vous, au moins, vous en reviendrez vivants !


Au fait, vous ai-je dit qu'un film était sorti, en juillet 2010 ?

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